Lutter contre la sextorsion et la divulgation d’images intimes

Nos politiques et leur application

Nous avons établi des règles strictes quant aux contenus ou comportements qui exploitent des personnes. Cela inclut le partage ou la menace de partager des images intimes. Nous encourageons toute personne qui voit du contenu qu’elle pense en infraction avec nos règles à le signaler. Nous disposons d’une option de signalement dédiée à utiliser dans le cas où une personne partage des images privées. Lorsque nous prenons connaissance de ce contenu, nous nous efforçons d’agir.

Nous disposons d’équipes spécialisées qui luttent contre la sextorsion. Nous avons identifié des schémas associés à ce comportement et élaboré des systèmes automatisés qui détectent et suppriment ces comptes à grande échelle. Nous disposons également d’équipes spécialisées qui enquêtent sur ces criminels, suppriment leur compte et les signalent aux autorités, notamment aux forces de l’ordre et au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), le cas échéant. Nous collaborons avec des partenaires, tel que le NCMEC et International Justice Mission, pour former les forces de l’ordre du monde entier à identifier ces types de cas, à enquêter dessus et à y répondre.

Comment nous évitons les contacts non désirés

Nous nous efforçons de protéger les internautes de la sextorsion en empêchant les contacts non désirés, en particulier entre les adultes et les ados. Nous utilisons diverses méthodes pour y parvenir :

• Les comptes des ados âgé·es de moins de 16 ans (et de moins de 18 ans dans certains pays) sont automatiquement définis comme privés lors de leur inscription sur Instagram. De plus, par défaut, nous n’autorisons pas les internautes à identifier ou mentionner des ados qui ne les suivent pas, ni à inclure leur contenu dans les guides ou les remixes de reels. Il s’agit des méthodes les plus efficaces pour protéger les jeunes des contacts avec des adultes qu’elles et ils ne connaissent pas ou avec qui elles et ils ne souhaitent pas interagir. Les comptes privés, disponibles pour les adultes et les ados, permettent également d’empêcher les autres internautes de voir la liste des ami·es et des followers. Celle-ci peut servir de levier dans les cas de sextorsion.
• Nous empêchons les adultes de plus de 18 ans de commencer des conversations privées avec des ados avec lesquel·les elles ou ils ne sont pas en relation sur Instagram et Messenger.
• Nous limitons les invitations par message qu’un·e internaute peut envoyer à toute personne qui ne suit pas son compte ou qui n’échange pas déjà avec lui ou elle des messages contenant uniquement du texte. Les internautes ne peuvent pas envoyer d’images, de vidéos ou de notes vocales dans les invitations par message tant que le destinataire n’a pas accepté la demande de discussion. (Données mises à jour le 25 novembre à 14 h 30, heure du Pacifique, pour prendre en compte nos dernières politiques.)
• Nous avons également mis au point des paramètres de message par défaut plus stricts pour les ados de moins de 16 ans (et de moins de 18 ans dans certains pays). Ainsi, les ados ne peuvent pas recevoir de message de personnes qu’elles et ils ne suivent pas ou avec qui elles et ils n’ont pas de relation, ni être ajouté·es dans des discussions de groupe par ces personnes, sur Instagram ou Messenger. Nous avons conçu ces protections pour que les ados aient l’assurance supplémentaire de ne pas être contacté·es par des personnes inconnues dans leurs messages privés.
• Nous utilisons la technologie pour identifier les adultes potentiellement suspect·es et les empêcher de trouver les comptes d’ados, de les suivre et d’interagir avec eux. Nous ne recommandons pas non plus de comptes d’ados à ces adultes.

Comment nous informons les internautes

Nous fournissons des informations aux ados lorsqu’elles et ils interagissent avec certain·es adultes.

• Nous prévenons les ados lorsqu’un compte potentiellement suspect a tenté de les suivre, et nous encourageons les jeunes internautes à faire très attention.
• Nous avons mis en place des invites proactives, ou avertissements de sécurité, qui informent les ados lorsqu’un·e adulte présentant un comportement potentiellement suspect interagit avec elles et eux dans leurs messages. Par exemple, si un·e adulte envoie de nombreuses invitations à des jeunes de moins de 18 ans, nous alerterons les destinataires dans leurs messages et leur donnerons l’option de bloquer, signaler ou restreindre ce compte.

Partenariats avec des spécialistes

Nous nous engageons à collaborer avec des partenaires spécialisés pour lutter contre la sextorsion dans le monde, et nous nous consacrons à cette mission depuis de nombreuses années.

• Nous avons travaillé avec Thorn pour lancer Stop à la sextorsion en 2017, et nous avons collaboré avec cette organisation afin d’adapter ces ressources pour notre Centre de sécurité, en les traduisant dans plus de 60 langues. Nous avons collaboré à nouveau avec sa marque NoFiltr afin de créer des supports pédagogiques. Ces ressources visaient à atténuer le sentiment de honte et la stigmatisation autour des images intimes, ainsi qu’à encourager les ados à demander de l’aide et à reprendre le contrôle de leur contenu après l’avoir partagé ou en cas de sextorsion.
• Meta est également l’un des membres fondateurs du programme Lantern, géré par la Tech Coalition, qui permet aux entreprises de technologie de partager les signalements de comptes et de comportements qui enfreignent leurs politiques relatives à la sécurité des enfants. Nous avons fourni à la Tech Coalition l’infrastructure technique sous-jacente du programme et nous continuons de l’entretenir. Les entreprises qui y participent peuvent utiliser ces informations pour mener des enquêtes sur leurs propres plateformes et prendre des mesures. Ce projet est capital, car nous savons que les prédateur·ices ne se limitent pas à une seule plateforme. C’est pourquoi nous devons travailler ensemble pour lutter contre ces pratiques.
• Meta continue de soutenir StopNCII.org dans le développement de son réseau mondial de partenaires, qui rassemble plus de 90 défenseurs des droits de victimes et organisations à but non lucratif dans le monde. Ces derniers diffusent des campagnes de prévention et apportent un soutien aux victimes de sextorsion et de divulgation d’images intimes.